FINANCER
Faciliter le dialogue entre dirigeants d’entreprise et financiers
La méthodologie proposée ici a pour objectif de faciliter le dialogue entre dirigeants d’entreprise et financiers à propos du rôle joué par l’immatériel dans le développement des entreprises et au regard des questions soulevées par son financement :
- Les premiers cherchent à faire valoir le rôle stratégique des ressources immatérielles dans le développement de leurs entreprises tout en soulignant leurs efforts pour les développer ;
- Les seconds cherchent à accompagner des projets de création de valeur qui leur semblent pertinents tout en se préoccupant d’évaluer avec justesse.
Les uns et les autres partagent le même objectif, le développement de l’entreprise dans la durée, mais avec des approches et des préoccupations différentes qui tiennent à des contraintes et des logiques d’action distinctes.
Les difficultés à saisir les ressources immatérielles de l’entreprise, d’une part, et les incertitudes qui les entourent, d’autre part, ont pour conséquence de susciter des différences de vision sur l’immatériel entre dirigeants d’entreprise et financiers.
Nous invitons ici dirigeants d’entreprise et financiers à un dialogue qui poursuit deux objectifs :
- Dans une première étape, nous proposons de définir les bases d’une convergence de vue sur l’immatériel en examinant les questions soulevées par son financement ;
- Dans une seconde étape, nous présentons une démarche au plan opérationnel qui facilite la décision de financer l’investissement immatériel.
A. Créer une convergence de vue sur le financement de l’immatériel
1. La manière d’ouvrir un espace de dialogue
Le principal sujet à l’origine d’une divergence de point de vue
L’une des difficultés majeures à laquelle se heurte le dialogue entre dirigeants d’entreprise et financiers à propos de l’immatériel est bien connue :
- D’un côté, les dirigeants ont du mal à faire reconnaître par les financiers le caractère stratégique des ressources immatérielles pour l’entreprise et la nécessité qui en découle de soutenir financièrement leurs efforts pour les développer ;
- De l’autre, les financiers s’inquiètent des fortes incertitudes que comporte l’investissement dans l’immatériel et des risques accrus qui en résultent du fait de l’absence de contreparties réelles pouvant servir de garanties bancaires.
Les questions à débattre pour engager le dialogue
Pour faire converger les attentes des dirigeants d’entreprise et des financiers, il est nécessaire d’explorer deux voies essentielles en posant deux questions qui s’adressent aux deux protagonistes conjointement :
- La première question concerne la maîtrise des risques.
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Une telle aptitude, dont il faudrait donner la preuve, aurait pour conséquence de compenser en partie l’absence de collatéraux offerts lorsque la direction de l’entreprise cherche à financer ses ressources immatérielles ?
- La seconde question porte sur l’intérêt à recourir à des indicateurs extra-financiers pour juger l’opportunité d’un investissement.
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Un tel comportement impliquerait de ne plus apprécier l’opportunité d’un investissement en se basant principalement, pour ne pas dire exclusivement, sur des comptes d’entreprise et des ratios financiers, mais d’élaborer en revanche un jugement fondé sur le recours à des indicateurs extra-comptables et extra-financiers.
Intégrer dans ce dialogue les pouvoirs publics
De fait, le dialogue sur le financement de l’activité des entreprises ne se cantonne pas à deux acteurs. Il faut aussi y adjoindre les pouvoirs publics compte tenu de la panoplie des aides financières que ceux-ci proposent aux entreprises.
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Elles sont, pour beaucoup d’entre elles, de nature à renforcer le rôle stratégique des ressources immatérielles et à atténuer les risques inhérents à leur financement.
L’action des pouvoirs publics, notamment à travers les effets de levier qu’elle procure en matière de financement, ouvre une troisième voie à explorer par rapport aux deux autres qui viennent d’être évoquées ci-dessus.
2. La diversité des acteurs financiers
Les acteurs financiers, privés et publics, se différencient les uns des autres à travers les modalités de financement qu’ils proposent et les rendements qu’ils en attendent.
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– Les investisseurs qui agissent, au titre d’associés, d’actionnaires et aussi, notamment dans le cas des TPE-PME, de dirigeant de l’entreprise, en tant que propriétaires du capital et qui investissent par conséquent en fonds propres ;
– Les banquiers qui allouent des prêts à long terme à l’entreprise dans le cadre de risques identifiés et en contrepartie de garanties afin de se prémunir d’une défaillance éventuelle de l’entreprise par rapport à ses engagements financiers. En outre, nombre de prêts sont le résultat de l’action de Bpifrance dont les apports, en tant que banque publique, exerce un effet de levier en diminuant les risques de crédit pour les banques privées et en facilitant par conséquent leur offre ;
– Les épargnants qui, de plus en plus nombreux, choisissent d’orienter leur épargne vers des prêts ciblés ou des apports en fonds propres concernant des projets dont la portée sociétale, environnementale ou éthique est prioritaire. Ces nouveaux comportements permettent l’apparition de nouvelles pratiques financières et de nouveaux organismes financiers, comme notamment les approches ISR (investissement socialement responsable) et les organismes de type crowdfunding ;
– Les pouvoirs publics qui agissent à travers différents canaux, notamment :
o Les subventions et les aides conditionnelles, notamment à taux zéro ;
o L’investissement sous forme de prêts ou l’octroi de garantie bancaire.
3. Un contexte favorable pour construire un dialogue sur l’immatériel
Un nouvel engagement dans le financement des entreprises
Aujourd’hui, de nouveaux horizons s’ouvrent en matière de financement des entreprises. Tous les acteurs financiers s’y engagent plus vigoureusement.
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– La confiance retrouvée des investisseurs les incite à reprendre des risques considérés aujourd’hui comme opportuns ;
– Les pouvoirs publics se sont dotés d’un arsenal d’aides financières aux entreprises qui commencent à produire des effets significatifs.
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Ils visent notamment à répondre à des besoins de financement peu ou mal pris en compte jusque-là et qui relèvent de l’économie sociale et solidaire, de la responsabilité sociétale de l’entreprise ou des exigences du développement durable.
L’émergence d’un nouveau consensus dans la communauté financière
Dans un climat marqué par un regain de confiance et par une diversification de l’activité financière, l’importance à accorder à l’immatériel fait l’objet d’un consensus de plus en plus explicite et de plus en plus ferme parmi les acteurs financiers. L’émergence de ce nouveau consensus est fondée sur trois constats majeurs.
1) Tous les acteurs financiers s’accordent à reconnaître que l’immatériel pèse d’un poids déterminant dans la valeur de marché des entreprises.
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2) Parallèlement, il devient patent pour les banquiers, comme pour les investisseurs, que la situation réelle d’une entreprise, ses performances économiques et financières ne peuvent plus s’apprécier au seul regard de ses résultats comptables et de ses ratios financiers.
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3) Enfin dans la période récente, les acteurs financiers ont pris conscience du fait que les ressources immatérielles constituent des atouts indispensables pour développer l’activité de l’entreprise.
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À ces défis économiques s’en ajoutent d’autres qui occupent de plus en plus le devant de la scène et qui relèvent du développement durable. Tous ont en commun d’appeler des changements de comportement à la fois de la part des entreprises et de la part des financiers en accordant une importance accrue aux ressources immatérielles.
Un dialogue à inscrire dans un processus d’apprentissage
Malgré les prises de conscience et les changements d’attitude des dirigeants d’entreprise et des acteurs financiers au cours des dernières années, la convergence de vues entre eux sur l’immatériel reste largement à construire compte tenu des difficultés qui surgissent dès que l’on s’intéresse à son financement.
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– Des outils traditionnels d’évaluation de l’opportunité d’investir, qui reposent sur des ratios de rendement économiques et financiers ;
– Des montages financiers habituels qui leur sont associés et qui impliquent des immobilisations en capital plus ou moins risquées.
4. Les spécificités de l’investissement immatériel
Les investissements immatériels comprennent cinq caractéristiques essentielles qui les distinguent des investissements matériels.
1) Un investissement dont le coût est principalement comptabilisé dans les charges courantes
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– Ce coût peut être monétaire et, dans ce cas, il est imputé pour l’essentiel en charges dans le compte d’exploitation de l’entreprise.
– Ou bien il est non monétaire, parce qu’il se traduit par un engagement en énergie et en temps de travail de la part du dirigeant de l’entreprise, de son équipe de direction et aussi de la part de certains collaborateurs particulièrement impliqués dans le projet de développement de l’entreprise. Dans ce cas, il alourdit indirectement les coûts en travail de l’entreprise.
Quelles qu’en soient les modalités, l’investissement immatériel fait partie principalement des charges courantes de l’entreprise, si bien qu’il est financé de fait par autofinancement. C’est dire son poids pour l’entreprise !
2) Un investissement qui doit être répété dans le temps
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3) Un investissement qui n’offre pas de véritables contreparties
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C’est à coup sûr l’un des principaux obstacles auquel se heurte son financement par des moyens externes, directement pour le banquier, mais aussi indirectement pour l’investisseur.
4) Un investissement qui comporte des risques spécifiques
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C’est sans doute là à nouveau l’un des principaux obstacles qui entrave le financement de l’investissement immatériel.
5) Un investissement auquel il est impossible d’associer un taux de rendement interne
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– La première provient de l’impossibilité de mesurer les ressources immatérielles sur une base objective ;
– La seconde résulte de l’absence d’effets directs et proportionnels entre les efforts déployés pour développer des ressources immatérielles et les résultats de ces efforts ;
– La troisième a trait au fait que les ressources immatérielles n’agissent jamais de manière isolée, mais à travers des effets de synergie qui résultent de leur configuration particulière au sein de l’entreprise et qui se manifestent dans la durée sous l’effet d’un investissement répété.
5. Une nouvelle approche de la finance
Les traits particuliers de l’investissement immatériel impliquent de porter un nouveau regard sur la finance, d’adopter une nouvelle logique de raisonnement.
Cette nouvelle approche interpelle les financiers, mais aussi les dirigeants d’entreprise dans leur manière d’adresser leurs besoins de financement aux financiers et de concevoir l’ingénierie financière à mettre en place pour y répondre.
Quatre changements majeurs doivent être signalés.
1) Un nouveau rapport au temps
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Traditionnellement les raisonnements en finance reposent sur une conception séquentielle du temps. Son point d’origine est la date de l’investissement et la projection de ses conséquences attendues envisage le court, moyen et long terme.
Cette approche devient caduque avec l’investissement immatériel, puisque celui-ci doit être répété et souvent reconsidéré, dans la mesure où ses effets sur l’activité de l’entreprise s’exercent dans la durée et qu’ils sont réversibles à tout moment.
Dans la pratique, c’est la notion même de performance qui est mise en cause et qui doit être remplacée par une autre notion primordiale, celle de trajectoire d’entreprise. En effet, si les ressources immatérielles n’ont pas de rendement à proprement parler, elles n’en constituent pas moins des facteurs stratégiques qui guident l’entreprise dans sa trajectoire et qui permettent de la renforcer ou de l’infléchir.
2) Une nouvelle perception des risques d’entreprise et des moyens de les conjurer
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– D’un côté, les ressources immatérielles comportent des risques qui leur sont spécifiques ;
– De l’autre, elles sont de nature à conférer à la direction de l’entreprise une connaissance plus profonde et une meilleure maîtrise des risques liés à son activité de production de commercialisation.
Il faut insister sur les raisons de cette dualité, parce que celle-ci fournit les bases d’une nouvelle approche des risques d’entreprise et, par suite, d’une nouvelle possibilité d’entente entre dirigeants d’entreprise et financiers.
– Les efforts entrepris pour acquérir et exploiter des ressources immatérielles la placent la direction de l’entreprise dans une situation nouvelle d’apprentissage, d’expérimentation. En effet, investir dans l’immatériel la conduit à approfondir sa connaissance des risques et à les envisager dans leur globalité, puisque les ressources immatérielles agissent sur l’activité de l’entreprise à travers des effets de synergie.
– Il s’ensuit que le pilotage des ressources immatérielles devient pour la direction de l’entreprise un puissant moyen pour mieux circonscrire les risques d’entreprise et, par suite, pour les conjurer.
Pour tenir compte de ce changement dans la perception des risques, il est nécessaire de construire de nouveaux outils qui s’appuient sur des indicateurs extra-financiers et qui témoignent d’une capacité nouvelle à identifier les risques et à les cadrer.
3) L’extension de la notion de responsabilité d’entreprise
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– En aval, parce que l’offre de l’entreprise comporte une dimension servicielle de plus en plus marquée, de sorte que les clients sont impliqués dans une co-production des produits-services dont ils bénéficient. Il s’ensuit un accroissement potentiel des risques encourus par l’entreprise et que celle-ci doit maîtriser.
– En amont, parce que l’entreprise s’engage dans une activité de co-production dans le cadre d’alliances stratégiques avec d’autres entreprises. Il s’ensuit une co-responsabilité dans les risques d’entreprise, qu’il est difficile de départager.
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C’est notamment le cas lorsque les ressources immatérielles répondent à des enjeux de la RSE et du développement durable.
Les deux types changements qui viennent d’être décrits ci-dessus et qui modifient le périmètre de l’activité de l’entreprise ont pour conséquence d’élargir la notion de responsabilité d’entreprise en y impliquant de nouveaux acteurs situés dans son environnement. Un tel changement nécessite de reconsidérer la gouvernance d’entreprise en y incluant l’ensemble de ses parties prenantes.
B. Une méthodologie pour faciliter le financement de l’investissement immatériel
1. Des attentes et des engagements réciproques à concilier en matière d’investissement immatériel
La nouvelle approche de la finance doit se traduire dans la pratique par des engagements réciproques entre dirigeants d’entreprise et financiers afin de répondre aux attentes légitimes de chacun. Dans ce cadre, les pouvoirs publics, entendus au sens large en y associant les organismes publics, occupent une place souvent décisive.
La reconnaissance des efforts engagés par les dirigeants d’entreprise pour développer leurs ressources immatérielles
Le dirigeant d’entreprise doit construire un argumentaire synthétique pour faire valoir auprès des financiers ses choix stratégiques en matière d’investissement immatériel. Cet argumentaire doit prendre appui sur la notion de trajectoire d’entreprise et la nourrir.
1) Le récit d’entreprise :
– Quels nouveaux enjeux ?
– Quelles ont été les étapes précédentes ?
2) Les enseignements tirés du passé :
– Quel bilan du passé ?
– Pourquoi mobiliser de nouvelles ressources immatérielles ?
3) Les efforts à entreprendre ?
– Dans quelles composantes de l’entreprise ?
– Avec quels acteurs dans l’entreprise (dirigeant, équipe de direction, collaborateurs) ?
– Avec quels moyens en termes monétaires et en termes de temps de travail ?
Une meilleure maîtrise des risques d’entreprise attendue par les financiers
En réponse aux attentes des financiers, le dirigeant d’entreprise doit donner la preuve d’une bonne connaissance et d’une bonne maîtrise des risques. Dans ce but, il doit utiliser des outils fondés sur des indicateurs extra-comptables et extra-financiers.
1) Les risques spécifiques aux ressources immatérielles :
– Quelles ressources immatérielles ?
– Agencées selon quelle configuration propre à l’entreprise ?
– Avec quels effets de synergie escomptés et quels dispositifs mis en place pour les évaluer ?
2) Les dispositifs et les mesures prises pour réduire l’incertitude qui pèse sur l’activité de l’entreprise, limiter son instabilité, circonscrire les risques liés à son activité.
3) Les atouts procurés par les ressources immatérielles au regard de trois enjeux décisifs :
– La singularité de l’entreprise ;
– Sa cohésion sociale ;
– Son insertion territoriale.
Le soutien des pouvoirs publics en matière de financement de l’immatériel
Les questions à poser dépendent bien entendu de la situation de l’entreprise et de la nature de son projet. Elles concernent notamment :
1) L’impact du projet de développement de l’entreprise sur son environnement ?
2) L’attrait des pouvoir publics locaux pour le projet ? Quel peut être leur soutien ?
3) Des objectifs et des aides ciblés définis par l’administration centrale ?
4) De nouveaux partenariats à construire ?
2. La définition d’un plan d’investissement en ressources matérielles et immatérielles
Le plan d’investissement doit articuler ses composantes matérielles et immatérielles.
Mettre en relief l’opportunité et les conditions de mise en œuvre du projet d’investissement
1) Les objectifs du projet d’investissement et sa pertinence au regard des atouts de l’entreprise.
2) Le rôle particulier qui incombe aux ressources immatérielles stratégiques dans la trajectoire de l’entreprise :
– Quels sont les critères de choix des ressources immatérielles considérées comme stratégiques ?
– Quels sont liens d’interdépendance entre elles ?
– Quelle est leur configuration particulière et quels sont les effets de synergie attendus ?
L’évaluation des besoins de financement
1) Les liens entre investissements matériels et investissements immatériels :
– De quelle nature ? Selon quelles échéances ?
2) Les coûts réels et monétaires des investissements immatériels :
– Les charges pesant sur le compte d’exploitation ?
– Les besoins en fonds de roulement ?
Construire une ingénierie financière
1) Les besoins en fonds propres :
– Les caractéristiques de l’actionnariat existant, les raisons de son élargissement ?
– Les nouveaux fonds obtenus ? Selon quelles modalités ? Avec quels types de partenaires ?
2) Les concours publics :
– Auprès de quelles institutions ? De quelle nature ? Sous quelles conditions d’éligibilité ?
– Avec quels avantages ? Sur quelle durée ? Avec quelles contreparties ?
3) Les besoins en crédits :
– Quelles capacités d’emprunt et à quelles conditions ?
– Auprès de quelles institutions financières ?
– Avec quel soutien de la part des institutions publiques ?